Camille Sabathier

De formation classique, Camille Sabathier a très tôt été attirée par la fusion des styles musicaux, allant piocher dans les musiques pop, folk, traditionnelles pour nourrir son univers artistique.
Elle apprend depuis de nombreuses années les techniques du violon oriental, arabo-andalou et de l’improvisation, auprès du musicien Brahim Dhour, en intégrant l’Ensemble Méditerranéen de Toulouse depuis sa création en 2008 et obtient en 2019 le DEM de musiques traditionnelles spécialité musiques araboandalouses et orientales – au CRR de Toulouse.
Camille a entre autres prêté sa sensibilité musicale à l’univers de la chanteuse Marie Sigal (folk onirique), au sein du Boson Septet (jazz progressif) avec les musicien.ne.s qu’elle rencontre en formation dans le cycle professionnel de l’école toulousaine Music’Halle.
En 2015 elle électrifie son violon au sein de Skin and Wire (post punk folk) puis au sein du Duo Sastre-Sabathier (mise en musique du texte de Marc Sastre, “Celui qui nous sépare”, paru chez les Fondeurs de Briques en 2018). Camille a par ailleurs une formation d’éducatrice spécialisée et a exercé dans le domaine social parallèlement à sa carrière de musicienne. En 2015, elle se forme auprès de l’association Enfance et Musique (Paris) à l’intervention artistique auprès des jeunes enfants et développe un projet de collectage de chansons, berceuses, comptines et jeux de doigt dans différentes cultures qu’elle fait vivre lors de nombreux projet d’interventions musicales en lieu d’accueil pour les tout-petits.
Elle s’investit de 2016 en 2021 dans des projets de création et médiation avec Les Ateliers du Monde (LAM), association encourageant les échanges et les dialogues interculturels par les outils de la médiation artistique, l’éducation populaire et l’anthropologie.
De 2016 à 2018 elle participe avec Vincent Ferrant et Alima Hamel à “La voix est libre” une création et médiation interculturelle autour du concert-lecture “Sous le jasmin la nuit », d’après le recueil de nouvelles de Maïssa Bey (Ed. L’Aube)
De 2019 à 2021 elle travaille avec Meriem Mauget en résidence de territoire sur le quartier de Crins à Graulhet (81) pour le projet «Exotica ou poétique d’une place (re)trouver », projet de de création d’expérimentation sociale, artistique et culturelle avec les habitantes et habitants du quartier de Crins.
De 2021 à 2023 elle coordonne avec la chanteuse Mathilde Lalle un projet de médiation culturelle dans le quartier des Pradettes à Toulouse avec Les Belles Fanes, association d’éducation populaire. Postulant l’utilisation des musiques traditionnelles comme outil de création de lien social et de rencontres interculturelles, les deux artistes mènent plusieurs actions en ce sens :
Organisation de concerts en bas d’immeuble et de concerts impromptus dans l’espace public.
Organisation de la fête des Musiques des habitant.e.s des Pradettes pour valoriser les musicien.ne.s locaux
Collectage des chansons de traditions orales auprès des habitant.e.s du quartier et création de l’exposition visuelle et sonore et du projets scolaire « Mes Pradettes, Nos Musiques »
Création et coordination de l’Orchestre Populaire des Pradettes, un orchestre d’habitant.e.s qui joue la musiques des habitant.e.s, pour les habitant.e.s